Agrégation CAMES SJPEG 2019
Voici le palmarès et les statistiques de l’UDs
Dschang,UDs-24/11/19.Du 04 au 14 novembre dernier, la ville de Ouagadougou au Burkina Faso a accueilli le 19e concours d’agrégation CAMES en Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (SJPEG). Le campus de l’institut d’ingénierie en eau et en environnement (2iE) a été le site du concours. Au terme de 3 épreuves à savoir : la discussion sur les travaux (durée 1 h, dont 15 min de présentation par le candidat, le commentaire de texte ou de documents (durée 30 min) avec préparation en loge de 8 h pour les candidats de Droit Public, Droit Privé, Sciences Politiques et Histoire des Institutions, théorie économique ou théorie de l’entreprise pour les candidats de Science de Gestion et Sciences Economiques et enfin une leçon de 30 min avec préparation en loge de 8 h, 54 Maitres Assistants du CAMES sont devenus des Maîtres de Conférences Agrégés. Parmi eux, le Cameroun s’en sort avec le plus grand contingent, seize au total. Trois de ces nouveaux Maîtres de Conférences agrégés exercent à l’UDs. Il s’agit des désormais Professeurs Lowe Gnintedem Patrick Juvet de la Faculté des Sciences juridiques et politiques, Takoudjou Nimpa Alain et Ongo Nkoa Bruno Emmanuel de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion. La nouvelle de leur agrégation a été bien accueillie au sein de la communauté universitaire qui se réjouit de voir son effectif des enseignants de rang magistral s’enrichir de trois nouveaux Maîtres de Conférences. Ceux-ci pourront désormais ici et ailleurs dispenser le savoir.
Des statistiques qui parlent
L’accueil et la célébration de nouveaux agrégés SJPEG du CAMES est devenu une habitude à l’UDs depuis 2013. D’un point de vue global, l’UDs a fait un score de 50% d’admis au concours d’agrégation 2019, avec trois admis sur les six candidats qu’elle a présentés. L’Institution que dirige le Professeur Roger Tsafack Nanfosso, lui-même agrégé, se classe deuxième ex-aequo sur six au Cameroun. Devancée par l’Université de Buéa qui a enregistré 100% (un admis sur un présenté), elle partage ce même pourcentage avec les universités de Maroua et de Ngaoundéré. Au niveau du CAMES, l’UDs partage le huitième rang avec 5 autres universités pointant à 50% de taux d’admission.
Sur le plan interne, il convient de préciser que le concours d’agrégation SJPEG du CAMES ne concerne que deux Facultés : la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) et la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG). La FSJP a présenté un seul candidat et a eu un agrégé. Soit un pourcentage de réussite de 100 %, tant pour la Faculté que pour la section Droit Privé dans laquelle il concourait. La FSJP fait mieux qu’au dernier concours de 2017 où elle avait fait un score de 50%, avec une admise sur deux candidats présentés. La FSEG quant à elle a présenté cinq candidats pour deux agrégés. Soit un taux de réussite de 40 %. La section sciences de gestion qui a un agrégé sur deux présentés, enregistre un score de 50 %, tandis que la section sciences économiques, avec un agrégé sur trois, enregistre un taux d’admission de 33%.
D’un point de vue qualitatif, les statistiques n’ont d’importance qu’avec la qualité des agrégés. Il convient de noter que les trois agrégés de l’UDs participaient au Concours pour la première fois. D’ailleurs, 5 des six candidats de l’UDs y allaient pour la première fois. Le taux de réussite pour les candidats qui y allaient pour la première fois est donc de 60%. Cette statistique est la preuve que l’UDs met un accent particulier sur la qualité de la préparation et de l’encadrement de ses candidats à ce concours.
Des leçons à tirer de Ouagadougou 2019
Au-delà des statistiques qui forcent l’admiration, la prestation de l’UDs au dernier concours d’agrégation CAMES 2019 n’est pas sans enseignements. Le premier enseignement concerne l’évolution du nombre de candidats présentés par l’UDs. A Ouagadougou en 2019, l’UDs a présenté six candidats dont un de la FSJP et cinq de la FSEG. C’est le plus grand nombre de candidats que présente l’institution à ce concours depuis 2013. Cette année, l’UDs a présenté trois candidats, contre quatre en 2015 et en 2017. Bien que l’effectif général soit revu à la hausse, on constate néanmoins une réelle motivation à candidater en FSEG contre une baisse en FSJP. On est passé d’un candidat de la FSEG en 2013 à 5 en 2019 avec une constance de deux en 2015 et 2017. Alors qu’à la FSJP, la logique des deux candidats à chaque section de 2013 à 2017, a cédé la place à celle d’un candidat en 2019. Le deuxième enseignement concerne la section Droit Privé. En 2019 et comme les éditions précédentes, cette section a encore fait honneur à la FJSP. Depuis 2003, six des sept agrégés de la Faculté qui ont été reçus à ce concours sous la bannière de l’UDs sont issus de cette section. Une constance qualitative à féliciter. Troisièmement, on note que c’est la première fois depuis 2013, que l’UDs n’enregistre pas de major à une section au concours d’agrégation CAMES. La dernière en date reste donc le Professeur Keugong Rolande, Major en Droit Privé à Yaoundé en 2017. C’est la première fois depuis 2013, que le major de la section Droit Privé au concours d’agrégation CAMES n’est pas un enseignant de la FSJP de l’UDs. La quatrième leçon à tirer concerne l’élimination des candidats de l’UDs au niveau de l’épreuve des sous admissibilités, épreuve concernant la présentation des travaux. En 2019, le taux de non sous admissibilité des candidats de l’UDs est de 33%. Bien qu’il égale celui de 2013, il est au dessus des taux des sections de 2015 et 2017, 25%.
Ainsi s’est refermé Ouagadougou pour l’UDs. Les yeux sont désormais rivés sur Bamako en 2021 pour ce qui concerne le concours d’agrégation dans les sections SJPEG. Rappelons que les candidats de l’UDs étaient : Lowe Gnintedem Patrick Juvet dans la section Droit Privé ; Bimene Bengono Isidore et Takoudjou Nimpa Alain dans la section Sciences de Gestion ; Nguena Christian Lambert, Nkengfack Hilaire et Ongo Nkoa Bruno Emmanuel dans la section Sciences Economiques./MMF