Un nouveau souffle pour le Bambou à l’UDs
DEPFOR valorise les ressources forestières à travers la mise en valeur du Bambou
Dschang/UDs/SIC-25/02/21. Le département de foresterie de la FASA de l’UDs dans sa dynamique de la recherche basée sur les priorités locales et nationales en matière de gestion durable des ressources forestières et fauniques a accueilli une délégation de partenaires internationaux dans le cadre de la mission conjointe FIDA-INBAR ce mardi 23 février 2021. Cette mission avait pour but d’« évaluer l’état de la coopération que FIDA-INBAR entretient avec l’UDs depuis 2019, nous voulions voire la qualité de la mise en œuvre des différentes activités prévues dans le programme de coopération afin de savoir comment améliorer les résultats attendus », tel que le signale René Kaam, directeur Afrique centrale de INBAR. Dans l’ensemble, les membres de cette mission se disent satisfait des activités menées et des avancements observés sur le terrain. En effet, la collaboration FIDA-INBAR-UDs a pour but de promouvoir le développement du Bambou au Cameroun et en Afrique Centrale par la recherche-action participative et le renforcement des capacités. Il en ressort que cinq zones du Cameroun sont potentiellement adéquates pour la production du Bambou à savoir : la zone soudano-sahélienne, les hautes savanes, les hauts-plateaux, les zones forestières monomodales et bimodales. Les recherches effectuées par les enseignants et étudiants du DEPFOR de l’UDs ont permis le développement des équations alcoométriques correspondant par espèce de Bambou identifiée dans chacune de ces zones. Le Phyllostachys aurea, le Bambusa vulgaris et l’Oxy thenanthera abyssinica sont les 3 espèces étudiées jusqu’ici, avec 14.000 expérimentés. A travers sa pépinière d’étude, le DEPFOR a réussi la propagation de 10 autres espèces de Bambou qui ouvrent des portes à plusieurs autres pistes de recherche. Notons que 323 étudiants ont déjà été formés dans ce processus, et plusieurs perspectives sont à l’ordre du jour. Après avoir parcouru toutes les étapes de ce projet encore dans sa phase de commencement, certains éléments clés ont été identifiés par rapport à l’avenir, tel que le note le Pr.Martin TCHAMBA,Chef du DEPFOR et Coordonnateur du projet : « Le renforcement des capacités de production de la pépinière, le renforcement de nos services aux collectivités territoriales décentralisées, le renforcement des capacités de formation au sein du département de foresterie ». Dans cette perspective, c’est surtout l’élaboration du plan de gestion de la réserve forestière de Bamendou-Sonkeng qui devrait permettre à l’avenir de pouvoir mobiliser les ressources nécessaires pour son aménagement afin qu’elle devienne une réserve qui mobilisera des ressources de financement durable au bénéfice des communautés. /LBT