Conseil exécutif du REESIRAC
L’Université de Dschang représente le Cameroun
Dschang, UDs/SIC – 12/12/2016. Le Recteur de l’Université de Dschang, Roger Tsafack Nanfosso, a été élu Secrétaire général du Réseau des établissements d’enseignement supérieur et des institutions de recherche de l’Afrique centrale (REESIRAC). Il représente le Cameroun au sein du Conseil exécutif de ce réseau qui a tenu son assemblée générale constitutive en son siège à Douala au Cameroun le jeudi 08 décembre 2016.
Ce Conseil qui se réunit deux fois l’an ne peut compter plus d’un membre par pays. Celui mis sur pied la semaine dernière est constitué, outre le Secrétaire général, des personnalités suivantes : Marc-Louis Ropivia, Recteur de l’Université Omar Bongo de Libreville (Gabon), Président ; Faustin Toengaho Lokundo, Recteur de l’Université de Kisangani (RD Congo), Vice-Président ; Maria de Rosario Braganca Sambo, Rectrice de l’Université Agostino Neto de Luanda (Angola), Secrétaire général adjoint ; Malloum Soultan, Directeur général de l’Institut national supérieur des sciences et techniques d’Abéché (Tchad), Trésorier.
S’inspirant des acquis de l’espace universitaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le REESIRAC a pour ambition, entre autres, de promouvoir la coopération scientifique, pédagogique, culturelle et corporative entre les établissements d’enseignement supérieur et les institutions de recherche des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Il cherche aussi à contribuer à l’effort d’intégration impulsé par les gouvernements des pays membres de la CEEAC et à créer un espace universitaire intégré dans la région.
Pour examiner ses dossiers et relever les défis qui l’interpellent, le REESIRAC dispose de cinq commissions spécialisées : la Commission LMD, la commission TIC, la commission Documentation, la commission Recherche et Innovation et la commission Assurance Qualité. A l’heure où les stratégies de co-développement s’adossent sur des grands ensembles sous-régionaux et régionaux un peu partout dans le monde, le REESIRAC est une réponse du secteur de l’enseignement supérieur au challenge de l’intégration africaine. Bien plus, il permet d’accélérer de la circulation des savoirs et des bonnes pratiques académiques et de recherche entre les pays du sud, au moment où l’on pense encore malheureusement que c’est au nord qu’il y a la ressource dont on pourrait avoir besoin.
L’intention du REESIRAC est très bonne. Mais son utilité stratégique ne sera validée que par ce que ses membres en feront. La prochaine réunion du Conseil exécutif est une occasion très attendue pour évaluer ses premiers pas./