Jeux 2017
Victoire de l’UBa
Bamenda.SIC/UDs-23/04/17.C’est bien connu dans les milieux sportifs, « le pays organisateur ne perd jamais. » En effet, une compétition sportive ou culturelle, c’est d’abord le jeu, certes, mais l’enjeu détermine le jeu. Au-delà de tous les bénéfices symboliques attachés à la victoire de chaque équipe, il y a le gain matériel et immatériel que tire l’institution organisatrice de l’évènement. C’est ce gain qui, comparé aux bénéfices liés aux victoires des équipes, valide l’idée selon laquelle chaque institution qui organisent les jeux universitaires ne perd jamais. C’est vrai qu’une compétition peut tourner au vinaigre ; mais ces cas sont rares dans l’histoire du sport et, qui plus est, celles des jeux universitaires.
Dans une relative quiétude, l’Université de Bamenda qui abrite la vingtième édition des jeux universitaire organisés par la Fédération nationale du sport universitaires, va bientôt compter ses gains. Sur le plan matériel, cette jeune université créée fin 2010 va jouir d’infrastructures sportives et d’animations qu’elle n’aurait certainement pas eu l’opportunité de bâtir si vite sur son budget propre. Cette institution ainsi devenue l’une des rares où la compétition se déroule selon la règle du théâtre classique des trois unités: lieu, temps, action. Bien souvent, ce qui est rendu public dans les charges qu’entrainent les jeux universitaires, ce sont les dépenses que consentent les universités. On élude alors sur la contrepartie. L’UBa a eu la bienheureuse idée d’accepter les jeux 2017 ; ce faisant elle a boosté ses capacités d’accueil et de fonctionnement.
A cote du matériel, il y a l’immatériel constitué des connaissances sur l’UBa diffusées pendant ces jeux. En ce lieu, cette université a projeté d’elle une idée qui la positionne d’une certaine façon dans l’esprit des citoyens. Un gain inestimable qu’elle n’aurait engrangé s’il n’y avait eu les jeux. Quelle que soit l’issue de la compétition, elle est la victorieuse, de toutes les institutions participantes