IPES et Universités d’Etat

MÊME STATUT, MÊME CONSIDÉRATION ?

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La question de la place des promoteurs d’Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES) dans le protocole des Jeux Universitaires (JU) a été à nouveau posée hier, mardi 07 mai 2019, à l’occasion de la réunion d’évaluation à mi-parcours des chefs d’institutions participantes. En effet, ces promoteurs s’interrogent sur la considération que l’on a pour eux, surtout à l’occasion des cérémonies qui ponctuent les JU. Comparativement aux recteurs des universités d’Etat qui jouissent d’une place privilégiée, ils vivraient un malaise parce qu’ils seraient toujours relégués aux seconds plans, alors même que leurs institutions sont pleinement membres de la Fédération nationale du sport universitaire (FENASU). Dans l’échange qui a suivi l’énoncé de ce problème, le président de la FENASU, Prof. Maurice Aurélien [/cs_column]

[cs_column column_size= »1/3″ cs_image_url132743= »Browse »]Sosso, a indiqué que les recteurs ont une place formelle dans le protocole d’Etat ; ce qui justifie probablement le fait que leur accueil et leur positionnement soient plus aisés dans le déploiement protocolaire. Or, les promoteurs d’IPES et recteurs d’universités privées, tout comme les présidents de Conseils d’administration des universités publiques d’ailleurs, ne bénéficient pas d’une claire lisibilité dans le protocole formel de l’Etat. Cette situation complexifie par exemple l’installation de ces derniers à la tribune lors des cérémonies, dans les salles de réception et autres lieux de manifestations publiques. La réunion des chefs d’institutions s’est orientée vers la réduction des frustrations nées de cette situation. Les IPES ont été rassurées de leur place importante dans la dynamique de l’enseignement supérieur au Cameroun. À ces 22e JU, ils forment près de la moitié des délégations, soit huit sur dix-neuf, et certaines ont des performances [/cs_column]

[cs_column column_size= »1/3″ cs_image_url31125= »Browse »]sportives et culturelles largement au-dessus de celles de certaines institutions publiques. Il a été demandé au secrétaire général de la FENASU, M. Beling Nkoumba, de prendre note pour la poursuite de l’étude de cette question. Mais d’ores et déjà, il a été indiqué le sens dans lequel la réflexion devrait s’orienter : considérer les responsables des institutions membres de la FENASU comme des présidents d’Associations sportives des universités et établissements d’enseignement supérieur. À partir de là, on évoluera vers une normalisation certaine. L’on devrait ainsi tendre, a affirmé le président de la FENASU, vers une évolution paradigmatique qui commande que les pratiques se rapprochent le plus possible des provisions statutaires de la fédération. À terme, tous les chefs d’institutions membres de la FENASU auront le même statut et, par conséquent, la même considération./

Par Alexandre DJIMELI
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