Michel NKOLLO, Directeur technique national d’athlétisme
« Moins de désagréments, plus de satisfaction »
Bamenda UDs/SIC-29/04/17.Quelle est votre appréciation de la performance des athlètes ?
Les performances sont bonnes, surtout que nous avons eu près de six records qui ont été battus, ce qui suppose qu’il ya un niveau assez évolué en terme de performance. Tous ceux que vous avez vu gagner à Bamenda font partie de notre championnat civil ; personne n’est sorti de nulle part pour avoir les résultats que vous avez vus. Les encadreurs ont compris qu’il fallait mettre un accent sur l’encadrement du personnel qui s’occupe de ces enfants. Sur le plan médical, vous avez remarqué sur tous les plateaux qu’il y avait une couverture médicale évoluée. Toutefois, nous regrettons seulement le cas de notre athlète Waffo qui a eu une fracture du genou lors du triple saut. D’une manière générale, nous sommes satisfaits des performances.
Quelles leçons peut-on tirer de Bamenda 2017 ?
Les leçons à tirer c’est une massive participation des établissements privés venus rehausser l’éclat de cette compétition, même si dans d’autres disciplines ils n’apparaissaient pas. On a également eu des révélations, des enfants de l’Université de N’gaoundéré qu’on n’a jamais vu sur nos tablettes venir avoir des médailles, ce qui suppose que dans les universités il ya une prospection qui est faite. Mais regrettons le fait que certains athlètes ayant battu des records sont vieux de dix ans. Par ailleurs, certaines disciplines sont en train de mourir entre guillemets et il faudrait qu’on attire l’attention des encadreurs pour qu’ils y mettent un peu du leur afin que ces disciplines soient rehaussées…
Quelles propositions pouvez-vous faire pour améliorer la performance des athlètes?
Simplement, que tout le monde soit mis au parfum du règlement intérieur des jeux. Ce qui a été appliqué à Bamenda 2017 ne sera plus la même chose en 2018. Il faut que tout le monde s’approprie ce nouveau règlement et que les séminaires soient organisés ; c’est ce qui a été proposé au niveau de la FENASU que les encadreurs techniques et les athlètes doivent ensemble bénéficier de ce séminaire de recyclage. Enfin, quand une institution doit abriter les jeux, qu’il s’y prenne à temps ; c’est vrai que les moyens sont difficiles vue la conjoncture économique que notre pays traverse, il faut que les choses soient prêtes à temps./ Entretien avec DT