Prof Bitom Dieudonné Lucien, D/FASA

Un géologue/pédologue à la Faculté d’agronomie

Dschang, UDs/SIC – 10/07/2017. Il a servi à l’Université de Yaoundé I de 1989 à 2009, avant de rejoindre l’Université de Ngaoundéré où le Président de la République, SE Paul Biya, lui avait fait confiance en le nommant Directeur des affaires académiques et de la coopération. Après trois ans à ce poste, il est promu en 2012 à une nouvelle position, toujours dans la même institution. Le Prof Lucien D. Bitom n’était plus Directeur, mais Doyen de la Faculté des sciences. Son service à cette position a été apprécié par la hiérarchie et le chef de l’Etat lui a renouvelé sa confiance en le désignant cette fois Doyen de l’historique Faculté d’agronomie et des sciences agricoles de l’Université de Dschang à la faveur du Décret n°2017/320 du    27 juin. Il remplace à ce poste un poids lourd de la recherche et de la formation agronomique au Cameroun, le Prof. Antoine David Mvondo Ze, admis à faire valoir ses droits à la retraite. De son expérience de Doyen, le Professeur titulaire de métallogénie, géochimie de la surface et pédologie, va animer une FASA qui attend un nouveau souffle, en ce moment où l’on doit y lancer des nouvelles formations qui correspondent aux exigences de notre développement. Le nouveau Doyen prend aussi rendez-vous avec une faculté à la croisée des chemins : réforme de sa structure académique, réorientation de certains de ses services spécialisés (Center for Distance Education, Centre d’études pour l’environnement et le développement, Laboratoires, fermes d’application et/ou de production, fonctionnement des incubateurs d’entreprises, animation des antennes et annexes, etc.). Il tient surtout désormais les rênes d’un établissement qui vit, comme tous les autres établissements dépendants d’une subvention fléchée de l’Etat, une crise des paiements. Mais le moins que l’on puisse dire c’est que l’homme est sinon au-dessus, du moins à la hauteur des défis qui l’attendent. Il vient d’une université d’Etat où il occupait un poste similaire, et qui connaît les mêmes difficultés que les autres institutions de même nature. L’on compte sur son génie managérial, son sens de l’ouverture et sa capacité à inventer des solutions innovantes pour faire de la FASA le leader qu’elle doit continuer d’être dans la formation en production végétale, production animale, aménagement forestier, eau et faune au Cameroun et en Afrique./HF