Professeur Adolphe Minkoa She

Le grand juriste au Rectorat de Soa

 Dschang, UDs/SIC-28/06/2017. Le Prof. Adolphe Minkoa She arrive à la tête de l’Université de Yaoundé II-Soa  à la faveur du Décret n°318 du 27 juin 2017 signé du Chef de l’Etat, S.E.  Paul Biya. Créée le 19 janvier 1993 en même temps que 5 autres Universités d’État, l’Université de Yaoundé II-Soa est une institution consacrée à la formation dans les domaines du droit, de la science politique, des sciences économiques et des sciences de gestion. Elle compte environ 45 000 étudiants et environ 800 enseignants (source : univ-yde2.cm).  Le Prof Minkoa She a ainsi en charge la gestion d’une ressource humaine quantitativement et sans doute qualitativement importante. Agrégé des Facultés de Droit (concours français 1991), il a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment Doyen de la Faculté de Sciences Juridiques et Politiques  l’UYII (1993-1998). Pendant près de 18 ans, il a exercé les fonctions de   Vice-Recteur dans les universités de Douala et de Yaoundé II- Soa. Illustre pénaliste camerounais, il est bien connu pour son implication dans le Comité National des Droits de l’Homme, les sociétés de droits d’auteur, la Fédération camerounaise de football, etc. Le Prof. Adolphe Minkoa est auteur de plusieurs ouvrages notamment Le droit des suretés et des garanties du crédit dans l’espace OHADA (tomes 1 & 2), et Droit de l’Homme et Droit Pénal au Cameroun. Son parcours professionnel  fait de lui le successeur du Prof. Ibrahim Adamou au rectorat de l’UY II – Soa, nommé le 15 septembre 2015. Entre autre missions, Le Professeur Adolphe Minkoa She devra organiser le prochain concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques, et de gestion du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). L’une de ses priorités sera de réduire le déficit d’infrastructures. Sur le plan académique, le Prof. Minkoa  a  déclaré dans Cameroon tribune du 28 juin 2017 que « nous allons continuer la professionnalisation, le développement de la recherche en la réorientant pour qu’elle soit une recherche véritablement utile, arrimée aux préoccupations du pays ». /VKK